Colère de la population après les déguerpissements à Adjamé, Cissé Bacongo réagit

Le Dimanche 21 juillet ,Adjamé village a été le théâtre de scènes de violences , lorsque des loubards armés ont procédé à un déguerpissement musclé, mettant fin à une longue période de négociation entre le chef du village et le gouverneur du district d’Abidjan rapporte le média Connectionivoirienne.net

Les événements ont débuté aux premières lueurs du jour, alors que les habitants de ce village historique se sont retrouvés confrontés à une opération de démolition sans précédent. Armés de machettes et de gourdins, ces individus ont apparemment agi sous l’égide du district d’Abidjan, utilisant des bulldozers pour raser les habitations restantes malgré les oppositions antérieures des résidents, en particulier des jeunes.

Jacques N’Koumo, conseiller du chef de village, a exprimé le choc et la colère de la communauté lors d’un point de presse improvisé. Il a dénoncé avec véhémence la violence de l’opération, qualifiant l’action des loubards de barbare et non conforme aux procédures légales. « Ce qui s’est passé depuis 5 heures du matin n’est pas humain », a-t-il déploré, ajoutant que le village était engagé dans des pourparlers avec l’État pour trouver une solution respectueuse avant cette intervention brutale. Il a annoncé l’intention du village de déposer une plainte officielle contre le district pour ces actions jugées excessives et inhumaines.

Face aux critiques croissantes, Cissé Bacongo, gouverneur du district d’Abidjan, n’a pas hésité à défendre ses actions avec une attitude de défi. « Je n’ai pas peur des malédictions quand je commets des actes », a-t-il déclaré, en réponse aux réactions négatives sur les réseaux sociaux. <<< Certains disent feu sur Bacongo, je dis amen, je reçois… >> Une déclaration qui montre une détermination sans faille malgré les controverses entourant le déguerpissement à Adjamé village.

Quitter la version mobile