Le mardi 8 octobre 2024, Paraiso Bienvenu David Habram, un étudiant ivoirien âgé de 26 ans, a été arrêté à la Cité Rouge à Abidjan-Cocody alors qu’il était en possession d’une grenade offensive, apprend-on d’Afriksoir.
À la suite de l’arrestation de Kambou Sié et de ses collaborateurs le 1er octobre 2024 par des agents de la brigade de recherche, un avis de recherche a été émis à l’encontre de plusieurs autres membres de la Fesci, soupçonnés d’être impliqués dans la mort de Deagoué Mars Aubin, surnommé « général Sorcier » et un autre étudiant battu à mort. Pour instaurer l’ordre et la sécurité dans les cités universitaires du pays, le ministre Adama Diawara a ordonné aux occupants illégaux de quitter les chambres. Le mardi 08 octobre 2024, un étudiant nommé Paraiso Bienvenu David Habram a été arrêté par la police nationale alors qu’il était en possession d’une grenade offensive dans sa chambre à la Cité Rouge.
Selon notre source d’information, cette grenade a été trouvée au QG de Fesci Mossad, dirigé par le général Zoumana. Au total, deux grenades offensives ont été saisies lors de l’opération de libération des chambres et constructions anarchiques. Dans leur progression, les équipes du CROU ont mis la main sur des armes blanches entre autres des machettes, des couteaux, des marteaux, des lance-pierres, des produits pharmaceutiques, des écussons de la police. Interpellé lors de ces opérations avec des grenades offensives, le jeune David Habram pourrait faire face à de lourdes sanctions selon la constitution ivoirienne, car la possession illégale d’armes comme une grenade constitue une infraction grave.
En effet, après la découverte tragique de son corps sans vie au CHU de Cocody dans la nuit du 29 au 30 septembre 2024, le gouvernement a adopté plusieurs mesures répressives. « Plusieurs objets ont été saisis, se composant comme suit: vingt-deux lance-pierres avec douze billes, cinquante-neuf couteaux, un Taser, trente-sept machettes, quatre bâtons de défense, un casier contenant dix-sept bouteilles artisanales de cocktail molotov, un bouclier de police, deux cordelettes, un brassard de la Fesci, quatre brassards de sécurité, un Tonfa, un casque, deux sifflets, trois casquettes militaires, quatre vestes treillis, un pantalon treillis, quatre cagoules, quatre chapeaux treillis, un bonnet noir, un mégaphone, quinze tricots à l’effigie de la Fesci, un cachet estampillé Fesci, et deux sifflets », a confié une source.
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