Justin Katinan Koné a révélé jeudi 13 avril à Abidjan que c’est le gouvernement ivoirien qui a demandé aux entreprises de téléphonie mobiles d’augmenter le prix de l’internet.
“Contrairement à ce que veut faire croire le gouvernement, cette augmentation du cout de l’intérêt n’est pas le fait des opérateurs économiques qui seraient dans une situation difficile.
C’est le gouvernement qui leur a demandé cette augmentation. Les entreprises de téléphonie n’ont pas de problèmes économiques. L’argument que le gouvernement a donné est qu’il veut que la Côte d’Ivoire passe au 5G avant la CAN qui aura lieu en janvier 2024.
Tous les techniciens du secteur disent que ce n’est pas possible et ce n’est pas nécessaire. Le Cameroun a organisé la CAN avec la 4G.
Donc la raison de cette augmentation demandée aux entreprises du secteur de la téléphonie est ailleurs. Celles-ci sont aujourd’hui les souffres-douleurs de la pression fiscale sur recommandation du FMI”, a déclaré le Porte-parole du Parti de Laurent Gbagbo au cours du 15ème numéro de la Tribune du PPA-CI.
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” En effet, c’est le 12 janvier 2023 que les opérateurs de la téléphonie et fournisseurs d’internet ont reçu un courrier de l’ARTCI leur demandant d’harmoniser le prix de vente du mega-octet qui est l’unité de mesure de l’internet.
L’ARTCI leur a demandé de fixer le prix à 0,8FCA. Or dans la pratique, aucun opérateur ne vendait au-dessus de ce prix. Certains opérateurs vendaient l’unité à 0,5FCFA. Mais ils ont été contraints de porter leur prix à 0,8FCFA soit une augmentation de 60%.
Au cours d’une réunion avec les opérateurs, l’ARTCI a menacé d’imposer une amande de 6 milliards à tous les opérateurs qui n’auraient pas appliqué cette décision fin mars”, a ajouté le Vice-Président du PPA-CI en charge de la Diplomatie et de l’intégration africaine.
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Début avril, les Ivoiriens ont effectivement remarqué cette augmentation. Leur attention a été attirée par le député-maire de Tiassalé Assalé Tiémoko. Celui-ci a donc lancé un appel au boycott des téléphonies pendant trois jours de 12 heures à 14h.
Le mot d’ordre a été suivi. Et les réseaux sociaux ont explosé par une dénonciation citoyenne peu ordinaire. Le gouvernement est alors intervenu pour demander aux opérateurs économiques de suspendre les mesures d’augmentation.
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