CEDEAO : ouverture à Abuja du 60e sommet ordinaire des chefs d’État et de gouvernement

Le 60e sommet ordinaire des Chefs d’État et de Gouvernement de la Cédéao, s’est ouvert dimanche 12 décembre à Abuja (Nigeria).

« Ce sommet est l’occasion pour les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cédéao de faire le point de la situation politique, sécuritaire et économique de la sous-région », a annoncé, dimanche, la présidence ivoirienne.

Dans un tweet publié juste après l’ouverture du sommet, le président Alassane Ouattara de la Cote d’Ivoire a indiqué que les chefs d’Etat et de gouvernements feront « le point sur l’état » de la Cédéao et examineront « les moyens devant permettre d’approfondir l’intégration régionale » des Etats de l’Afrique de l’ouest.

Selon la présidence ivoirienne, les participants vont aussi « examiner les rapports sur la situation politique au Mali et en Guinée, ainsi que la réforme institutionnelle et le programme de la monnaie unique » de l’organisation ouest-africaine.

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Dans ce sommet, auquel prennent part le président Buhari du Nigéria, Mohamed Bazoum du Niger, le président Macky Sall du Sénégal, Faure Essozimna Gnassingbé du Togo, le général Umaro Sissoco Embaló d’État Bissau-guinéen, « la situation au Mali et en Guinée où les perspectives à un retour à la démocratie ne sont pas évidentes » sera à l’ordre du jour, a annoncé dans un communiqué la présidence togolaise.

« Autre question, la lutte contre le terrorisme. Sept soldats togolais ont perdu la vie cette semaine au Mali lors d’une attaque de djihadistes », a relevé Lomé.

Le président du Togo, « Faure Gnassingbé est particulièrement proactif sur les dossiers du Mali et de la Guinée dont le Premier ministre était vendredi à Lomé. Il tente de convaincre les juntes au pouvoir de rendre le pouvoir aux civils en fixant un calendrier précis de la transition », a souligné la présidence togolaise ajoutant qu’«à Bamako comme à Conakry, on ne semble pas très pressé d’organiser des consultations électorales ».

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« De nouvelles sanctions pourraient être imposées » contre le Mali et la Guinée, a prévenu la présidence togolaise.

D’après Lomé, la lutte contre le terrorisme est un « sujet brûlant » car le Togo a été récemment victime d’une attaque terroriste contre une position militaire à sa frontière avec le Burkina-Faso.

Enfin, les participants à ce 60e Sommet devraient évoquer la situation sanitaire selon la présidence togolaise.

“De nouvelles sanctions pourraient être imposées”, a annoncé la présidence togolaise.

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