Le Président ivoirien, S.E Alassane Ouattara est internationalement reconnu en qualité de grand économiste.
Son passage au au Fonds Monétaire International, FMI, illustre bien de l’importance de l’homme dans la sphère des grands économistes au monde. Le Président Alassane a même bénéficié de la confiance du premier Président Félix Houphouët Boigny pour le redressement de l’économie ivoirienne dans les années 1990. Ces expériences nationale et internationale ne mettent aucunement en doute les compétences de l’initiateur de ” l’Émergence de la Côte D’Ivoire à l’horizon 2020 ”.
Cependant, comment comprendre que la Côte D’Ivoire qui est sous le statut de Pays Pays Très Endetté, PPTE, puisse avoir un gouvernement à effectif assez pléthorique et un train de vie élevé depuis la mandature d’un économiste averti ? Comment comprendre qu’un pays qui a une dette de plus de 15 mille milliards puisse avoir des institutions telles que le Sénat, la chambre des rois et chefs traditionnels, des ministères pléthoriques qui en réalité, n’ont forcément pas de valeur ajoutée au quotidien du peuple ? Certes, pour le développement, l’endettement est une nécessité ; cependant il y a lieu d’avoir des inquiétudes sur le taux d’endettement du pays qui est passé de 6 000 milliards sous Gbagbo au triple pratiquement avec le Président Alassane.
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En évoquant le 13 avril 2022, lors du dernier conseil des ministres qu’il souhaite un gouvernement restreint et réduire le train de vie de l’État, le Président Ouattara avait donc conscience qu’il y avait un excès à corriger dans le fonctionnement de l’appareil étatique; l’on est donc tenté de se demander : pourquoi s’en rendre compte si tard puisque cela fait plus de dix ans cette façon de faire ? Et le comble, augmenter les charges de l’État avec ces postes de ministres-gouverneurs créés en juin 2022 par décret, apparait comme des signaux d’un État finalement en bonne santé économiquement, en dépit du Covid19 et de la crise en Ukraine avec leurs effets collatéraux.