La Côte d’Ivoire, pays membre de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a tendu la main à des ressortissants du Mali, du Niger et du Burkina Faso.
En effet, selon les informations rapportées, les médias ivoiriens, la Côte d’Ivoire a accueilli plus de 65 000 réfugiés maliens, nigériens, burkinabè et autres, au nord du pays.
« Plusieurs ressortissants burkinabè, maliens, nigériens et mauritaniens sont accueillis au nord de Côte d’Ivoire », a rapporté le média Afrique sur 7.
Ces réfugiés fuyaient des conflits armés qui sévissent actuellement dans les pays sahéliens tels que, le Mali, le Niger et le Burkina Faso.
À en croire le dernier rapport du Bureau local de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), en date du 26 août 2024, le pays d’Alassane Ouattara a accueilli un total de 65 099 demandeurs d’asile, ressortissants de pays du Sahel.
Selon les données de l’UNHCR, pratiquement, la quasi-totalité de ces réfugiés, soit 56 686 personnes, viennent du Burkina Faso.
Le Mali, quant à lui, est représenté par un nombre plus modeste avec 1 377 demandeurs d’asile.
De leur côté, le Niger et la Mauritanie comptent chacun 8 ressortissants accueillis au nord de la Côte d’Ivoire.
« Les nouveaux arrivants du Burkina Faso et du Mali sont actuellement enregistrés comme demandeurs d’asile. Les principales raisons de départ des demandeurs d’asile de leurs villages au Burkina Faso sont des conflits armés / Insécurité généralisée, des menaces, intimidations et attaques par des groupes armés non étatiques dans les villages », a fait savoir le UNHCR dans son rapport.
Notons que le Mali, le Niger et le Burkina Faso, sont depuis quelques années, la cible d’attaques terroristes répétées, obligeant les habitants dans les zones d’insécurité à chercher asile ailleurs.
Par ailleurs, soulignons que ces ressortissants de ces pays sahéliens, notamment le Mali, le Niger et le Burkina Faso, ont été accueillis par un membre de la CEDEAO alors que leurs pays n’en font désormais plus partie. C’est la preuve qu’en dépit de leurs divergences politiques, les pays africains mettent en priorité le bien être de leurs ressortissants.
