La tenue de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 en Côte d’Ivoire est sérieusement menacée par une situation financière tendue impliquant le Syndicat national des fournisseurs de l’État de Côte d’Ivoire (SYNAFECI).
Le SYNAFECI a récemment lancé une alerte en exhortant le président Alassane Ouattara et le Premier ministre Beugré Mambé à prendre des mesures immédiates concernant le paiement de leurs factures. Le syndicat demande spécifiquement une “dérogation ou subvention spéciale” pour régler une facture de plus de 82 millions de francs CFA de l’entreprise A.F.C.I, une doyenne des fournisseurs de l’État âgée de 85 ans, ainsi que le règlement de 78 millions de francs CFA pour deux entreprises ivoiriennes ayant fourni des prestations lors du 27e congrès de l’Union postale universelle (UPU) en 2021.
Le SYNAFECI a souligné dans son courrier qu’il existe de nombreuses factures non traitées, non auditées et non payées dans diverses structures étatiques, y compris les mairies et les conseils régionaux. Le syndicat dénonce également des pressions fiscales et douanières excessives.
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De manière plus alarmante, le SYNAFECI a averti que la Coupe d’Afrique des Nations n’aura pas lieu en Côte d’Ivoire tant que les préoccupations des fournisseurs de l’État ne seront pas résolues. Le syndicat est catégorique quant à sa détermination à faire face à cette situation, exprimant le ras-le-bol des fournisseurs face à la
En interrogeant les pratiques de gouvernance et l’absence de mesures de soutien à l’entrepreneuriat, le SYNAFECI remet en question le discours sur la bonne gouvernance et l’entrepreneuriat dans le pays. Le syndicat demande des explications sur la gestion des finances publiques et met en lumière la disparité entre les dépenses considérées comme excessives et les retards de paiement.