Burundi : au moins 40 morts dans l’incendie d’une prison

Au Burundi, ce mardi matin, un incendie a ravagé la prison de Gitega, qui accueillait plus de 1500 détenus pour 400 places.  

 

Un incendie a ravagé, mardi matin, la prison centrale de Gitega, établissement pénitentiaire surpeuplé de la capitale du Burundi. Trente-huit personnes ont été tuées et 69 grièvement blessées, a annoncé à la presse le vice-président Prosper Bazombanza, qui s’est rendu sur place. Les témoins ont indiqué que d’«immenses flammes» ont totalement calciné certaines parties de la prison, qui abritait 1539 prisonniers pour 400 places à fin novembre, selon les chiffres de l’administration pénitentiaire.

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Aucun responsable officiel n’a répondu aux sollicitations de l’AFP mardi matin. L’incendie, d’origine inconnue, s’est déclaré vers 4h (3h en Suisse) et était maîtrisé en fin de matinée, selon les témoins. Dans un premier temps, un témoin a affirmé qu’au moins une vingtaine de blessés avaient été acheminés vers des hôpitaux et qu’en fin de matinée, des détenus touchés continuaient d’être évacués par des pick-up de l’armée et de la police, tandis que d’autres étaient pris en charge par des équipes de la Croix-Rouge.

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Ensuite, un détenu contacté par téléphone a raconté que des prisonniers avaient péri dans les flammes. «Nous nous sommes mis à crier que nous allions être brûlés vifs lorsque nous avons vu les flammes qui montaient très haut, mais les policiers ont refusé d’ouvrir les portes de notre quartier en disant «ce sont les ordres que nous avons reçus. Je ne sais pas comment j’en ai réchappé, mais il y a des prisonniers qui ont été totalement brûlés», a-t-il déclaré.

 

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