Le ministre burkinabé de la Communication, Rimtalba Jean-Emmanuel Ouédraogo, a exprimé son inquiétude lors de son apparition à la télévision nationale ce dimanche soir.
Il a déploré le rôle de la Côte d’ Ivoire comme base arrière pour des activités visant à déstabiliser le Burkina Faso, mettant en garde contre les conséquences néfastes pour les relations entre les deux pays.
«Si la Côte d’ Ivoire devient la base arrière pour déstabiliser le Burkina Faso, cela n’ est pas de nature à consolider les relations entre les deux pays », a déclaré le ministre Ouédraogo. Cette déclaration intervient dans un contexte où un groupe nommé Front pour la défense de la république (FDR), basé en Côte d’ Ivoire et dirigé par le journaliste Inoussa Ouédraogo, critique ouvertement le régime burkinabé de transition dirigé par le président Ibrahim Traoré.
Durant l’ émission, le ministre a souligné que « la communication du gouvernement fait face à une guerre informationnelle ». Il a mis en avant l’ importance de la stabilité régionale, précisant que « les relations entre la Côte d’ Ivoire et le Burkina Faso doivent se renforcer dans un climat de confiance mutuelle ». Cependant, il a noté que les actions du FDR, qui multiplient les critiques contre le gouvernement burkinabé, sont « préoccupantes pour le gouvernement ».
Le ministre Quédraogo a révélé que certains membres du FDR ont été impliqués dans des activités illégales. Il a exprimé une vive critique envers le porte- parole du FDR, Inoussa Ouédraogo, le qualifiant de <<« vecteur de déstabilisation ». Le ministre a insisté sur le fait que de telles actions ne contribuent pas à la paix et à la coopération régionale.
En conclusion, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a appelé à une prise de conscience des autorités ivoiriennes concernant les répercussions de ces activités sur les relations bilatérales. Il a exhorté les deux pays à travailler ensemble pour contrer les menaces à la stabilité et à renforcer leurs liens historiques de fraternité et de collaboration.