Burkina : les autorités clarifient l’affaire des militaires étrangers, voici toute la vérité

Le ministre de la Communication et porte- parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo, a qualifié ces informations de  » campagne de désinformation » . Selon lui, cette démarche vise à ternir l’ image du Burkina Faso et à discréditer les efforts des autorités dans le rétablissement de la sécurité. RFI avait rapporté la venue de 80 à 120 hommes, citant des  » sources sécuritaires de pays de l’ AES » . Le média s’ était basé sur des analyses de données provenant d’ applications de suivi aérien, signalant  » plusieurs rotations entre Bamako et Ouagadougou ».

En réponse, les autorités burkinabè ont souligné l’ absence de preuves concrètes pour étayer ces affirmations. Le Président du Faso a également pris la parole le 20 juin pour clarifier la situation. Il a expliqué qu’ il y avait effectivement eu six vols d’ Iliouchine à Ouagadougou. Ces vols transportaient du matériel des Nations unies en provenance de Gao et de Tombouctou, suite à la fin d’ une mission de l’ équipe sur place. Ce matériel, comprenant entre autres des munitions, doit être détruit sous la supervision de l’ UNMAS (United Nations Mine Action Service).

Jean Emmanuel Ouédraogo, cité par AES Info et divers médias locaux, a insisté sur la nature purement logistique de ces vols. Il a dénoncé la tentative de certains médias de créer une confusion en présentant ces mouvements comme l’ arrivée de militaires étrangers. Selon lui, cette désinformation compromet les efforts du gouvernement pour restaurer la sécurité et la stabilité dans le pays. Le porte-parole du gouvernement a également exhorté les citoyens et les médias à faire preuve de vigilance et à vérifier les informations avant de les relayer. Il a réaffirmé l’ engagement des autorités burkinabè à poursuivre leur lutte contre l’ insécurité et à collaborer avec les partenaires internationaux dans le respect de la souveraineté nationale.

En somme, le Burkina Faso dément catégoriquement l’ arrivée de militaires maliens et russes à Ouagadougou, et appelle à une information responsable et vérifiée pour éviter la propagation de rumeurs infondées.