C’est l’interrogation qui bouleverse l’actualité burkinabè suite à la mort du commandant soupçonné de vouloir déstabiliser le pouvoir d’Ibrahim Traoré, a rapporté ce mercredi 18 octobre 2023 la plateforme médiatique ID TV.
Un incident a entrainé la mort du Commandant TOUHOGOBOU Ismael, officier des forces armées nationales, dans le quartier Gounghin à Ouagadougou, suite à une interpellation aux environs de 7h qui aurait mal tourné. Plusieurs officiers auraient été interpellés qui voulaient fomenter un coup d’ Etat.
Il s’ agit du commandant Abdoul Aziz Aouoba, qui dirige le Commandement des opérations spéciales (COS), du lieutenant-colonel Boubacar Keïta, directeur de l’ Institut supérieur d’ études de protection civile (ISEPC), du lieutenant-colonel Cheick Hamza Ouattara, commandant de la légion spéciale de la gendarmerie nationale, et du capitaine Christophe Maïga, commandant adjoint de l’Unité spéciale d’intervention de la gendarmerie nationale (Usign).
Les services de renseignement étaient sur les traces d’un officier précis et se sont rendus au domicile du commandant Ismaël Tohougobou. Pour protester contre cette arrestation, le policier aurait utilisé son arme pour blesser un membre de l’équipe d’arrestation, qui a été emmené dans un centre médical pour y recevoir les soins appropriés. Une enquête a été immédiatement ouverte pour clarifier les détails de cet incident.
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Ismaël Touhogobou, issu de la troisième promotion du Prytanée militaire Kadiogo (PMK, promu en 1994), s’est également formé à l’Académie militaire Georges Namoano de Pô de 2003 à 2005. Il a servi dans les rangs de la défense de l’armée nationale, avant de revenir au PMK, cette fois en tant qu’entraîneur. De 2016 à 2019, il a été adjoint du lieutenant-colonel Ismaël Diawari– actuel chef de cabinet de la présidence du Faso, chef du PMK. Il avait également servi dans des missions onusiennes, notamment au Darfour et au Mali.
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