Le mardi 17 octobre, un groupe de quinze syndicats burkinabè s’est réuni pour former un collectif et a lancé un appel à un rassemblement le 31 octobre à Ouagadougou afin de protester contre les restrictions de libertés imposées, selon eux, par les autorités militaires du pays.
Selon les déclarations du secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs du Burkina (CGT- B), Moussa Diallo, publié par Afriquele360, «Nous avons un certain nombre de préoccupations sur lesquelles nous souhaitons interpeller les autorités. Cela se fera lors d’ un meeting prévu le mardi 31 octobre au sein de la Bourse du travail».
Il poursuit en disant: «Il s’ agit principalement de la restriction des libertés individuelles et collectives (qui) se traduit sur le terrain par des disparitions forcées de citoyens, des enlèvements de citoyens par des individus armés et encagoulés, des enrôlements forcés, des mesures de fermeture d’ organes de presse, etc».
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Selon la source, ces derniers mois, plusieurs incidents d’ enlèvement ont été signalés par des sources locales dans la capitale du Burkina Faso. De plus, au début du mois de septembre, un médecin anesthésiste travaillant dans un centre de santé a été emmené de force par des militaires suite à une réquisition de l’ armée.