Le capitaine Ibrahim Traoré, arrivé au pouvoir par un coup d’état en septembre 2022, entame un nouveau mandat de cinq ans au Burkina Faso.
Cette décision, prise à la suite des Assises nationales qui ont prolongé la transition, a été annoncée par le ministre de la Justice, Rodrigue Bayala.
Malgré ses affirmations passées de ne pas être intéressé par le pouvoir et de vouloir retourner au front, Traoré n’a pas jugé nécessaire de prêter serment devant le Conseil constitutionnel pour son nouveau mandat en tant que “président du Faso“.
La décision de Traoré de ne pas prêter serment suscite des questions sur la légitimité de son nouveau mandat et sur la nature de la transition au Burkina Faso.
Cependant, la nouvelle charte de la transition, amendée suite aux Assises nationales, lui permet de se présenter à des élections futures.