Dans leur mission d’assoir leur suprématie dans toutes les régions de l’Afrique, les terroristes n’épargnent aucune vie.
Ce vendredi 9 juin, selon une publication du site Lebledparle, le commandant de la brigade de gendarmerie de mile 4 dans la périphérie de Nkwen à Bamenda, au Cameroun a été assassiné par les groupes armés.
Nouveaux revers pour les forces de l’ordre dans les territoires du Nord- Ouest. Ajoliva Akembe, commandant en chef de la brigade Mile 4, a été tué par des terroristes.
Selon les témoignages, l’attaque meurtrière s’est produite cette nuit dans le quartier Mbessi. On y apprend qu’Ajoliva et ses collègues auraient été en mission à Bamenda III pour traquer des hommes armés, déterminés à semer le trouble dans la région.
Selon nos sources, la nouvelle de ce décès tragique a été confirmée par les autorités de la ville de Bamenda III.
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Son corps a été envoyé à la morgue. Les responsables camerounais sont jusqu’à présent restés silencieux.
Cette attitude rappelle celle d’une autre personne dans le même quartier où l’anglais est majoritaire.
Selon les informations recueillies, le lieutenant du BIR nouvellement marié Mboutou Fabrice a été tué dans un engin explosif improvisé déclenché par des séparatistes.
D’après quelques sources, ils seraient environs cinq soldats qui ont été tu.és du fait de cette déflagration. Le lieutenant laissait une femme et deux petits enfants.
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L’assa.ssi.nat d’Ajoliva Akembe vient alourdir l’importante liste de ces soldats qui sont assassinés par milliers depuis le début de la guerre par les séparatistes.
Pour le cas des soldats de Mbengwi, on apprend qu’ils se rendaient à l’inauguration d’un nouveau camp militaire pour renforcer la présence de l’armée dans cette région morcelée par la guerre.