Le gouvernement du Burkina Faso continue de nier que l’armée cherche à prendre le pouvoir. Le gouvernement mène toujours des discussions.
Malgré le couvre feu décrété ce dimanche soir suite à la mutinerie déclenchée dans plusieurs camps militaires du pays, la situation au Burkina Faso reste toujours confuse. Reuters et d’autres médias internationaux ont annoncé que cette action était liée à un coup d’État. De plus, plusieurs médias ont annoncé que le président Rock Marc Christian Kaboré a été arrêté et conduit dans un camp militaire.
Reuters a également indiqué que le gouvernement menait des discussions avec les soldats, qui réclamaient davantage de ressources et une formation adéquate pour la lutte contre les militants d’ISIS et d’Al-Qaïda, qui ont perpétré un certain nombre d’attaques à travers le Burkina Faso ces derniers mois. « Des informations sur les médias sociaux feraient croire à une prise de pouvoir de l’armée », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Alkassoum Maiga, dans un communiqué. « Le gouvernement, tout en reconnaissant qu’il y a eu des tirs dans certaines casernes, dément cette information et appelle la population à rester calme. »
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Le Burkina Faso a connu des vagues d’insécurité sur fond de troubles civils. En juin 2021, le pays d’Afrique de l’Ouest a connu son attaque terroriste la plus meurtrière en six ans après qu’un groupe militant a tué plus de 132 civils. L’attaque, qui a laissé les hôpitaux débordés dans un contexte de peur et d’insécurité, reste la plus meurtrière depuis que les groupes armés ont commencé à accroître leur présence dans le pays en 2015.