Burkina Faso : la police arrête un homme pour tentative de coup d’État

Au Burkina Faso, la tension politique vient de connaître un nouvel épisode avec l’arrestation, ce vendredi 8 novembre 2024, d’un homme soupçonné d’avoir orchestré une tentative de coup d’État. L’information a été annoncée par la télévision nationale, qui précise que le suspect aurait cherché à rallier des militaires dans une tentative de déstabilisation du régime en place.

D’après les premiers éléments de l’enquête, le mis en cause aurait remis une somme colossale de 5 milliards de francs CFA à des militaires dans l’espoir de les convaincre de se retourner contre le gouvernement d’Ibrahim Traoré. Selon les autorités, ce plan aurait inclus plusieurs étapes de mobilisation clandestine au sein de l’armée pour organiser le renversement du pouvoir actuel.

Les soldats concernés auraient feint d’accepter l’offre, dans le cadre d’une opération discrète, avant de procéder à l’arrestation du principal suspect en flagrant délit. L’argent, soigneusement réparti dans plusieurs valises, a été saisi comme pièce à conviction.

Les autorités burkinabè n’ont pas encore révélé l’identité ni la nationalité de l’homme interpellé, une mesure qui pourrait viser à protéger l’intégrité de l’enquête en cours. Ce silence pourrait également indiquer l’implication de réseaux plus larges, qui restent à découvrir.

Depuis l’arrivée au pouvoir d’Ibrahim Traoré, les tentatives de déstabilisation dénoncées par le gouvernement se multiplient. Cette situation témoigne de la fragilité de l’équilibre politique au Burkina Faso. Le régime en place a plusieurs fois alerté sur des projets de déstabilisation, tant contre son équipe gouvernementale que contre le pays dans son ensemble. Cette nouvelle affaire montre que certains acteurs semblent déterminés à provoquer un changement brutal, malgré les efforts du gouvernement pour maintenir la stabilité.

L’arrestation de ce vendredi marque donc une nouvelle victoire pour les forces de sécurité burkinabè, qui s’efforcent de protéger les institutions de la République face à des menaces internes.

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