Burkina Faso: La junte militaire au pouvoir reçoit le chef de file de l’opposition IVOIRE TV5
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Burkina Faso: La junte militaire au pouvoir reçoit le chef de file de l’opposition

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La junte militaire au pouvoir depuis la semaine dernière au Burkina Faso a rencontré les responsables des principaux partis politiques.

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Au Burkina Faso, les putschistes qui ont pris le pouvoir, lundi 24 janvier, ont rétabli et amendé la Constitution qu’elle avait suspendue. La junte militaire qui se dit « très ouverte » aux discussions selon des émissaires de la Cédéao, a reçu mardi 1er février 2022, les représentants des partis politiques.

Toutes tendances confondues, les leaders politiques ont été reçus pendant un peu plus d’une demi-heure au palais de Kosyam, dans le cadre des concertations initiées depuis plusieurs jours. Le président du MPSR, Paul-Henri Dambia, les a invités à faire preuve de responsabilité et de retenue, et à accompagner la junte dans ce processus ; à accompagner et à apporter leur contribution, si nécessaire.

« Les déclarations du chef de l’Etat vont dans le sens de ramener la paix. Nous le saluons« , a déclaré le chef de file de l’opposition, Eddie Komboïgo. « Il souhaite aller vite et bien« , a-t-il ajouté, appelant la communauté internationale à lui « apporter un soutien pour qu’il puisse réussir sa mission« .

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Alassane Bala Sakandé, président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), l’ex-parti au pouvoir qui était encore chef du Parlement avant le coup d’Etat, était également présent à la rencontre au palais présidentiel. Il n’a pas souhaité s’exprimer à la sortie, car il avait été autorisé à rendre visite dans la foulée au président renversé Roch Marc Christian Kaboré, en liberté surveillée depuis le putsch.

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A l’image de M. Komboïgo, d’autres opposants ont indiqué être à l’écoute des propositions de la junte et de son chef le colonel Damiba. « Notre devoir, c’est de faire en sorte qu’il réussisse et en tant qu’hommes politiques, nous avons besoin qu’il nous fasse confiance », a déclaré Alain Zoubga, un ancien proche de Blaise Compaoré, président du Burkina de 1987 à 2014 renversé par une insurrection populaire.

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« Ils ont dit leur ouverture vis-à-vis de tous ceux qui peuvent apporter leur contribution, selon l’expérience et la compétence, pas selon l’appartenance à un parti politique. Ils veulent être dans l’apolitisme pour le moment », a de son côté affirmé Achille Tapsoba, du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), l’ex-parti de Blaise Compaoré.

 

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Jean Camille H.

Je suis rédacteur, passionné de lecture et de découverte. Retrouvez mes articles sur IVOIRE TV5.

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