Les récentes arrestations illégales de personnalités politiques et de membres de la société civile au Burkina-Faso inquiètent la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
A la faveur d’un communiqué rendu public, elle a réagi vertement en exprimant sa profonde préoccupation face à cette situation.
Sans détour, a-t-elle condamné ces arrestations arbitraires les qualifiant de procédures illégales visant à réprimer la liberté d’expression.
Dans la même veine, elle a fait savoir que de telles actions de la junte au pouvoir vont à l’encontre des principes démocratiques et des droits de l’homme, ce qui est inacceptable.
La CEDEAO appelle donc le gouvernement de transition du Burkina-Faso à libérer immédiatement toutes les personnes interpellées dans ce cadre. Cette demande vise à garantir le respect des droits fondamentaux et à préserver la stabilité politique dans le pays.
Il convient de souligner que la réaction de la CEDEAO fait suite au kidnapping présumé de l’ancien ministre des affaires étrangères, Ablassé OUÉDRAOGO, ainsi qu’à l’interpellation d’un leader de la société civile.
Pour rappel, le Burkina-Faso traverse actuellement une période de transition politique depuis la chute du Président Blaise COMPAORE en 2014. Dans ce contexte délicat, il est essentiel de préserver les principes démocratiques et les droits de l’homme, comme le souligne la CEDEAO.
LIRE AUSSI : Fermeture officielle de l’Ambassade française au Niger : voici les raisons
L’organisation sous-régionale joue un rôle important dans la promotion de la paix, de la stabilité et du respect des droits de l’homme en Afrique de l’Ouest. Son intervention dans cette affaire témoigne de son engagement en faveur de la protection des droits fondamentaux des citoyens de la région.
Il est maintenant essentiel que le gouvernement de transition du Burkina-Faso prenne des mesures rapides et appropriées pour remédier à cette situation et libérer toutes ces personnes concernées.