Le magazine Jeune Afrique proteste contre sa suspension au Burkina Faso. Ceci, à travers une publication de ce mardi 26 septembre, soit 24 heures après la décision des autorités militaires au pouvoir.
Le Magazine panafricain est revenu sur sa suspension prononcée par les autorités au Burkina Faso. La suspension jusqu’à nouvel ordre de tous les supports de Jeune Afrique au Burkina Faso, « décrétée le 25 septembre par les autorités de transition burkinabè, à la suite de la publication sur notre site, d’articles faisant état de tensions et de divergences de vue au sein de l’armée, est une atteinte de plus à la liberté d’information dans un pays, celui de Norbert Zongo, qui fut longtemps cité comme un pionnier en la matière », indique la publication.
Depuis l’arrivée des militaires au pouvoir après un coup d’État, plusieurs médias ont été sanctionnés pour diverses raisons. Entre autres la chaîne française LCI, les quotidiens français Libération, Le Monde et, puis RFI.
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Fin mars, le gouvernement a ordonné la suspension sine die de la chaîne de télévision France 24 ; après Radio France Internationale (RFI), en décembre 2022. La radio est accusée d’avoir relayé des messages d’un présumé chef djihadiste. Le Burkina avait également suspendu pendant un mois, entre août et septembre, une radio locale la plus écoutée du pays, (Radio Oméga). Le média est accusé d’avoir accordé une interview à un opposant au régime militaire du Niger, confronté lui aussi à des attaques djihadistes récurrentes.