Burkina Faso : après l’annonce de son retrait de la CEDEAO, le ministre des Affaires étrangères fait une déclaration qui va plaire à la Russie

Dans la journée du dimanche 28 janvier 2024, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé leur retrait de la CEDEAO.

Après cette annonce, le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso a effectué une nouvelle sortie qui va plaire à la Russie.

Lors d’un entretien avec Sputnik, Karamoko Jean-Marie Traoré a confié que le Burkina Faso et la Russie regardent la même direction en ce qui concerne la libre expression de chaque pays. Il a déclaré :

« Nous sommes pour que chaque État puisse avoir son espace d’expression. Et la Russie est aussi dans cette dynamique. »

Le chef de la diplomatie burkinabé a tiré cette conclusion à la base de cette analyse selon laquelle l’Occident tente « confiner politiquement, économiquement et juridiquement » certains pays.

Il a donc invité tous les autres pays à jauger le pour et le contre avant de s’engager avec un quelconque pays de l’Occident.

« Le choix de l’Occident, à mon avis, est un choix qui doit davantage être réfléchi pour éviter d’aller dans des relations égoïstes parce que nous sommes égaux en droit, en relations internationales », a-t-il indiqué.

Cette déclaration du ministre est survenue après que le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé leur retrait de la CEDEAO.

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Ce sont les dirigeants militaires des trois pays sahéliens qui ont rendu publique cette annonce. On note le colonel Assimi Goïta pour le Mali, le capitaine Ibrahim Traoré pour le Burkina Faso et le Général Abdourahamane Tiani pour le Niger.

« Répondant aux attentes de nos populations, nous décidons en toute souveraineté du retrait sans délai de nos pays de la CEDEAO », stipule ce texte lu sur les médias officiels maliens, burkinabè et nigériens.

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