Dans un récent discours à Ouagadougou, le Premier ministre burkinabè, Appolinaire Kyelem de Tambela, a affirmé que le retrait du Burkina Faso de la Communauté économique des États de l’ Afrique de l’ Ouest (CEDEAO) ne vise ni aucune institution ni aucun État, mais plutôt à garantir la souveraineté et la sécurité des populations.
Cette déclaration intervient dans un contexte où le Burkina Faso, aux côtés du Mali et du Niger, a pris la décision de se retirer de la CEDEAO le 28 janvier 2024 pour former l’ Alliance des États du Sahel (AES) en septembre 2023. Selon AIB, le 13 février.
Selon le Premier ministre, ce retrait de la CEDEAO a pour objectif principal de protéger les intérêts nationaux en matière de sécurité et de développement économique. Lors d’ une rencontre avec les acteurs du secteur privé, il a souligné que « notre souveraineté et la sécurité de nos populations sont des priorités absolues ». Cette décision reflète une volonté affirmée de ces États de prendre en main leur destinée face aux défis sécuritaires qui sévissent dans la région sahélienne.
L’ Alliance des États du Sahel, formée par le Burkina Faso, le Mali et le Niger, est née de la nécessité de coopérer de manière plus étroite pour lutter efficacement contre le terrorisme. En effet, ces États ont été confrontés à une escalade des violences et des attaques terroristes, mettant en péril la stabilité régionale et la sécurité des populations. Ainsi, la création de l’ Alliance vise à mutualiser les ressources et les efforts dans la lutte contre ce fléau, tout.
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Cependant, le Premier ministre a également averti que le retrait de la CEDEAO ne signifie pas un isolement diplomatique. Il a souligné la volonté du Burkina Faso de maintenir des relations constructives avec ses partenaires régionaux et internationaux. « Nous saurons répondre aux provocations d’ où qu’ elles viennent », a-t-il déclaré, soulignant ainsi la détermination de son pays à défendre.
