Mathias Kacou, président du Parti pour le progrès et le socialisme (Pps), a évoqué le cas Guillaume Soro, l’ancien chef du Parlement ivoirien en exil.
Entre Guillaume Soro et son mentor Alassane Ouattara, l’idylle politique s’est muée en des relations très tendues depuis bientôt trois ans. Les nombreuses tentatives visant à réconcilier les deux hommes ont toutes échoué.
Pis, l’ancien chef du Parlement ivoirien officiellement en exil depuis décembre 2019 a fait l’objet d’une condamnation à la perpétuité pour sa responsabilité présumée dans l’affaire dite de tentative de déstabilisation du régime d’Abidjan.
“Pour moi, et je l’ai plusieurs fois dit, Soro doit officiellement demander pardon. Il est allé très loin. Il doit aussi renoncer à son intention de déstabiliser la République. Qu’il n’est pas honte”, déclare Mathias Kacou, ex-proche de Guillaume Soro et président du Parti pour le progrès et le socialisme (PPS).
C’est en février 2019 que les brouilles entre l’ex-chef de file de l’ancienne rébellion des Forces nouvelles et son mentor ont éclaté au grand jour. Guillaume Soro a en effet préféré démissionner de la présidence de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire plutôt que de rejoindre le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le parti du président Alassane Ouattara.
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Sa décision de s’allier avec l’opposant Henri Konan Bédié du parti démocratique de Côte d’Ivoire pour se tracer un destin présidentiel a également contribué à davantage pourrir les relations avec ses anciens compagnons. Pour le patron de PPS, il n’ y a aucun doute que Guillaume Soro a été induit en erreur par certains de ses lieutenants qui sont aujourd’hui revenus au RHDP.
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“ Au début de cette histoire en 2019 je lui avais dit de demander pardon au Président Ouattara. Ses plus proches collaborateurs m’avaient traité de tous les noms, j’ai même été menacé. Ceux qui l’ont induit en erreur sont revenus au RHDP”, regrette le président de PPS.
