L’Argentine, l’Egypte, l’Ethiopie, l’Arabie Saoudite, l’Iran et les Émirats arabes unis vont rejoindre d’ici début janvier 2024 le groupe des BRICS composé du Brésil, la Russie, de l’Inde, la Chine et de l’Afrique du Sud.
« L’adhésion prendra effet à compter du 1er janvier 2024« , avait déclaré Matamela Cyril Ramaphosa, président de l’Afrique du Sud, lors d’une conférence de presse conjointe des dirigeants des cinq nations qui composent actuellement le bloc, se félicitant du faite « les BRICS entament un nouveau chapitre« .
L’objectif des BRICS est clairement de créer un groupe puissant sur la scène mondiale pour compenser des organismes internationaux comme l’ONU, le G7, voir le G20.
C’est la Chine qui pousse à élargir avec une stratégie plus politique qu’économique. Le but est de faire un contre-poids à l’ordre mondial.
À 11, les BRICS représenteront 29% du PIB mondial , trois points de plus seulement qu’à 5. Il faut dire que les nouveaux venus ne sont pas des mastodontes sur la scène économique mondiale.
À l’exception de l’Afrique du Sud, aucun des membres originels des BRICS n’est bousculé par les nouveaux entrants.
Le mieux classé sur la liste est l’Arabie saoudite occupant la place 5ème sur les 11, mais avec un PIB quasiment deux fois inférieur à celui du 4ème, le Brésil.
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Avec l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Iran, les BRICS intègrent surtout 3 pays aux ressources pétrolières et gazières particulièrement riches et convoitées.
En jetant un œil au PIB par habitant, on s’aperçoit par ailleurs que les BRICS s’ouvrent à de nouveaux profils.
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Avec plus de 40.000 de dollars par habitant, les Émirats arabes unis possèdent une richesse par tête qui manquait au groupe. Sur les 11 « BRICS+ », les trois premiers en termes de PIB par habitant sont les nouveaux arrivants.