BRICS : la Russie apporte une mauvaise nouvelle aux pays qui souhaitent intégrer le groupe

La Russie, présidente actuelle du groupe BRICS, a tempéré les ardeurs des pays désireux de rejoindre l’organisation.

Selon une autorité russe, la priorité du groupe est l’intégration de ses cinq nouveaux membres, à savoir l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Iran, l’Égypte et l’Éthiopie.

En effet, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov, a réagi par rapport à l’élargissement du groupe en marge du Forum civil des BRICS qui se tient à Moscou du 3 au 4 juillet 2024.

« S’attendre à un élargissement toujours plus important chaque année serait pour le moins naïf », a déclaré Ryabkov.

« Je pense que les pays qui s’intéressent aux BRICS et qui souhaitent rejoindre le groupe sont également conscients des difficultés, pour le dire subtilement, d’un élargissement spontané et constant du groupe. »

Plutôt que de se précipiter vers de nouvelles adhésions, Ryabkov préconise de se concentrer sur l’intégration des nouveaux membres admis en 2024.

Cette nouvelle risque de refroidir de nombreux pays qui ont manifesté leur volonté à rejoindre le groupe BRICS créé par le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.

Des pays tels que le Zimbabwe et le Thaïlande qui s’efforcent de soigner leur relation avec les pays membres des BRICS pour faciliter leur adhésion voient leur ambition s’essouffler.

Un manque de cohésion à craindre

Dans ses propos, Ryabkov a indiqué qu’un élargissement constant des BRICS pourrait poser des soucis en termes de cohésion et d’efficacité du groupe.

Le sujet de la cohésion au sein des BRICS a été récemment abordé par l’investisseur nord-américain Jim Rogers.

Selon Rogers, même si les BRICS comprennent de grands États, la cohésion entre leurs membres n’est pas encore suffisante. « Je ne sais pas si les BRICS survivront », a-t-il déclaré.

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