Braquage de la BCEAO: De grosses révélations sur l’affaire, une proche de Sarkozy citée

En meeting de clôture dans la région du Hambol, Justin Koné Katinan, porte-parole du PPA-Cl a fait le point de la tournée et saisi l’occasion de revenir sur l´affaire dite du casse de la BCEAO.

“Le Président Laurent Gbagbo est élu et prête serment le 4 décembre 2010. Le 5 décembre, il me nomme au gouvernement en me confiant le porte-feuille du budget. Et dans le contexte difficile, il fallait que je me montre digne de la confiance du Président.

C’est dans ce contexte difficile que les vrais adversaires ont commencé à manœuvrer pour asphyxier la Côte d’Ivoire. Parce que nous utilisons une monnaie contrôlée par la France, notre banque centrale est contrôlée par la France. Cette France là avait son candidat.C’est elle qui, ne voulant pas du Président Laurent Gbagbo, avait commencé à manœuvrer. Le 21 décembre 2010, nous avons fait les premiers salaires de décembre.

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Le 23 décembre, quand nous faisons les virements, les banques françaises bloquent l´argent et refusent de payer les fonctionnaires ivoiriens. Le 21 décembre, une réunion des ministres des finances de la BCEAO et de l´UEMOA se tient en Guinée- Bissau et ils décident de ne pas reconnaître le gouvernement du Président Laurent Gbagbo. Mais ce n´est pas le rôle de la BCEAO. On n’avait jamais vu la BCEAO s´impliquer dans un débat de politique interne d´un pays. Alors, nous avons pas reconnu la compétence de la BCEAO ».

 

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