Bénin : un proche de Kemi Seba en prison pour cette raison

Shadrack Houngnibo est mis sous mandat de dépôt depuis la soirée du vendredi 08 décembre 2023. Après plusieurs jours de garde à vue, il a été présenté au Procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).

Shadrack Watowédé Houngnibo a passé sa première nuit en prison. Ce militant panafricaniste de l’ONG Urgences Panafricanistes, dirigée par Kemi Seba, est en détention provisoire. Les chefs d’accusation retenus contre luis sont lourds.

Selon les informations du média local Libre Express, Shadrack Houngnibo est poursuivi pour « injure avec motivation raciste et xénophobe commise par le biais d’un système informatique, incitation à la haine et à la violence ».

Il a été interpellé suite à une série de vidéos diffusées sur le réseau social Tik Tok. Des vidéos dans lesquelles, il critique avec véhémence le président de la République.

Dans l’une de ses vidéos qui a attiré l’attention de beaucoup et qui serait probablement la cause de son arrestation, il évoquait la présence supposée d’un navire militaire français sur le territoire Béninois.

LIRE AUSSI : Guinée- Bissau: Le président dévoile les auteurs présumés du coup d’État échoué

Militant panafricaniste, et donc anti-français, Shadrack Houngnibo accusait avec vigueur le président Patrice Talon d’une complicité supposée avec la France. Selon ses allégations, le président béninois aurait prêté mains fortes aux français qui se préparaient à mener des actions contre un pays voisin. Dans cette vidéo, il a tenu des propos à charge contre la France.

Avec les infractions retenues contre lui, Shadrack Houngnibo risque gros. Il est poursuivi pour des faits prévus et punis par le Code du numérique en vigueur au Bénin, en ses articles 551 et 552.

LIRE AUSSI : Visite à Cotonou du général Thierry Burkhard, chef d’état-major des armées françaises, voici la raison

Aux termes de l’article 551 du Code du numérique, le coupable de « l’injure avec motivation raciste et xénophobe commise par le biais d’un système informatique » risque jusqu’à sept (07) ans de prison.

Quitter la version mobile