Les protagonistes de la crise qui secouait la mosquée de Cadjèhoun ont fumé le calumet de la paix la semaine écoulée, sous l’égide du président de la République Patrice Talon.
Sans rien enlever au succès et au mérite de cette démarche, le chef de l’État devrait mieux s’employer à exercer ses talents de réconciliateur et de pacificateur, là où l’attendent de nombreux Béninois.
Depuis qu’il a pris les rênes du pouvoir il y a plus de sept ans, le chef de l’État Patrice Talon n’a cesser d’intervenir personnellement dans les conflits qui secouent les confessions religieuses béninoises. En réalité en Afrique, l’immixtion d’un chef d’État en matière spirituelle, cache bien de choses. Généralement, il intervient lorsqu’il risque d’être débordé par les problèmes internes.
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Alors, Il allume un pare-feu pour distraire le peuple et détourner son attention. Est-ce le cas au Bénin ? Bien malin celui qui pourra le deviner. Mais, ce n’est pas la première fois que le chef de l’État Patrice Talon intervient dans le domaine spirituel. Tout a commencé le 12 novembre 2016 dans le septentrion.