La session du Parlement de la CEDEAO du 21 juillet est devenue un spectacle de discorde lorsque le député sénégalais Guy Marius Sagna et la deuxième vice-présidente ivoirienne Adjaratou Traoré se sont livrés à une confrontation houleuse.
L’incident, filmé, s’est rapidement propagé sur les plateformes de médias sociaux, déclenchant un large débat.
Dans une réponse, Freedom Togo – Mouvement de libération nationale (MLN) a publié une déclaration saluant l’audace du député sénégalais à remettre en question les normes parlementaires. Cependant, ils n’ont pas mâché leurs mots en critiquant les actions de la députée Adjaratou Traoré, les jugeant « scandaleuses ».
Le MLN ne s’est pas arrêté aux critiques individuelles. Ils ont remis en cause de manière pointue les capacités de leadership de la présidente togolaise de l’assemblée, Ibrahima Mémounatou, suggérant un manque de compétence dans la gestion efficace des débats controversés.
« Leur comportement a donné lieu à une scène de ménage au cours de laquelle la présidente muselle la liberté d’expression, tandis que la vice-présidente est descendue dans l’arène pour en découdre physiquement avec un parlementaire qui a simplement osé mettre en cause la responsabilité des chefs d’État dans l’appauvrissement des peuples de la CEDEAO », a indiqué MLN.
A la lumière de cet épisode embarrassant, le MLN a exhorté les chefs d’État et de gouvernement à faire preuve d’un plus grand discernement dans la sélection des représentants des institutions communautaires.