Vincent Toh Bi, à l’époque directeur de cabinet d’Hamed Bakayoko, alors ministre de l’Intérieur et de la Sécurité s’est confié au journal Jeune Afrique.
Dans un article publié ce dimanche 13 mars 2022 par ce média, nous découvrons enfin plusieurs révélations sur cette triste tragédie.
” C’était un dimanche et je rendais visite à des amis dans la commune de Cocody. Vers 13h15, je reçois un coup de fil d’Amani Ipou Félicien, le directeur général de l’Administration du territoire. Il m’appelle pour me faire part d’un rapport urgent du préfet de Grand-Bassam : il y a des tirs et un mouvement de panique sur la plage principale de la ville balnéaire. Il s’agirait d’un braquage. Deux minutes plus tard, je reçois des appels paniqués de plusieurs de mes sources. Je ne me fais plus aucune illusion : « ils » nous attaquent. Ce que nous redoutions depuis plusieurs mois est en train d’arriver” souligne t-il.
“Cinq jours avant cet assaut, nous avions procédé à une énième simulation d’attaque. Alassane Ouattara lui-même y avait participé – les conditions d’organisation de cet exercice avaient d’ailleurs été délibérément corsées. Nous étions théoriquement prêts.”
” Du poste de commandement, nous suivons l’incessant ballet des ambulances et des sirènes. Tout le monde est en alerte maximale. Raymonde Goudou secoue tout le système de santé parce que les hôpitaux de Grand-Bassam sont débordés…”
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” Tous les chefs des unités combattantes sont sur place. Quelques temps après le début de l’attaque, les forces spéciales ivoiriennes affrontent les jihadistes sur la plage. Armés de kalachnikov, ceux-ci ont pris d’assaut la plage et trois complexes hôteliers à proximité. L’affrontement est bref. Trois assaillants sont tués. “ajouta l’ex préfet d’Abidjan Vincent Toh Bi