Les enquêtes diligentées par les autorités maliennes à la suite de l’ attaque du camp soundiata- keïta à Kati donne ses premiers résultats.
Une série d’ attaque de terroristes ont visé des bases de l’ armée malienne ces derniers jours. Après Ségou, Douentza, Bapho, Mopti et Kolokani, c’ est le camp Soundiata- Keïta, à Kati, qui a été la cible des assaillants le vendredi 22 juillet à l’ aube. Des tirs nourris à l’ arme automatique, mêlés de tirs d’ obus et de détonation de véhicules piégés. Ces attaques sont intervenues au moment même où les autorités maliennes se sont empêtrées dans un cocktail d’ événements orageux: expulsion de l’ ambassadeur de France; attestation de soldats ivoiriens et expulsion du chef de la Munisma.
L’ attaque fut attribuée à des combattants affidés à Amadou Koufa, l’ émir de la katiba Macina, l’ une des composantes du Groupe de soutien à l’ islam et aux musulmans (GSIM), qui le lendemain, en a revendiqué la responsabilité.
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Le bilan provisoire faisait état d’ un civil malien mort, de cinq soldats blessés et de « sept assaillants neutralisés » puis huit appréhendés. Aujourd’hui, Les enquêtes en cours diligentées par le gouvernement malien à la suite de ces attaques semblent s’ orienter vers le pays de Félix Houphouet Boigny.
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En effet, selon le média en ligne pdci24, une note de l’ état- major des armées maliennes aurait plutôt orienté les recherches vers des assaillants dont l’ un serait venu de Man, une ville de l’ ouest de la Côte d’ Ivoire.