Trois enjeux justifient l’organisation des assises nationales qui débutent ce vendredi dans la capitale burkinabè et s’étendent sur deux jours.
Organisées par un comité émanant du ministère de l’Administration du territoire, ces rencontres visent à mettre en place une nouvelle charte de la transition, à nommer un nouveau président de la transition et à veiller au respect de la durée de la transition.
L’adoption d’une nouvelle charte par l’ensemble des « forces vives » reposera notamment sur l’article 10 qui stipule que « le président de la transition n’est pas éligible aux élections présidentielle, législatives et municipales qui seront organisées à la fin de la transition ».
LIRE AUSSI: Diana Bouli : L’influenceuse camerounaise promet des révélations sur KS Bloom
La transition a une durée de deux ans, à compter du 1er juillet 2022. Cette décision prise en accord avec la Cédéao doit être respectée.
LIRE AUSSI : « je n’ai pas envie de… » : Tina Glamour se révolte contre le BURIDA
Concernant la nomination d’un nouveau président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré avait indiqué qu’il ne resterait pas à la tête de l’État et qu’il se contenterait d’assurer les « affaires courantes ».