Le président de la Transition au Mali, le colonel Assimi Goïta a effectué une visite dans la 3è région le weekend dernier. A l’occasion, le chef de l’Etat a tenu un discours comme à son habitude, qui regorge de dénonciation.
Dans son adresse au peuple malien depuis le stade Babemba Traoré, le président de la Transition Assimi Goïta n’a pas du tout mâché ses mots. Pour lui, son pays le Mali est confronté à trois types de terrorisme. En premier, les attaques des populations civiles et les Forces de défense et de sécurité qu’il appelle le terrorisme violent. Une situation que les Forces armées combattent et la stabilité revient dans les régions du pays. Ensuite, l’actuel homme fort du Mali parle du terrorisme médiatique. A l’en croire, cette forme de terrorisme qui ne pourra jamais finir, consiste à faire usage des réseaux sociaux et toute forme de médias en vue de ternir l’image du pays et son outil de défense.
Le troisième type de terrorisme dont fait face le Mali est le terrorisme économique, selon Assimi Goïta. Pour appuyer ses propos, le chef de l’Etat a laissé entendre que son pays est confronté à ce type de terrorisme depuis près de quatre années de la part de la CEDEAO. Selon le patron de la transition au Mali, l’organisation régionale ne s’est pas uniquement contentée de mettre un embargo sur le pays. Elle a également élevé les frais de débarquement au port de Guinée toujours dans l’optique d’affaiblir le pays.
Le premier citoyen malien en a également profité pour rappeler à ses populations, les trois principes chers aux citoyens du pays. Il s’agit du respect de la souveraineté de la république, le respect des partenaires et du partenariat stratégique exploité par le pays et puis du respect des intérêts vitaux du peuple malien. Assimi Goïta fera donc savoir que ce sont ces principes qui touchent les intérêts de certains pays occidentaux d’où, les attaques par des moyens peu ou pas orthodoxes. C’est d’ailleurs pour cette raison raison que le chef de l’Etat invite toute la population à resté éveiller pour affronter ensemble ces forces du mal.