Depuis l’avènement d’Assimi Goïta au pouvoir au Mali, les relations entre la France et Bamako sont tendues.
Les dernières déclarations du président de la transition malienne ne devraient pas améliorer les relations entre les deux États. Bien au contraire, elles devraient se détériorées davantage.
A l’occasion d’une visite le 22 juin 2024 dans la cité de Kénédougou à Sikasso, Assimi Goïta a accusé la France d’Emmanuel Macron de mener un projet visant à déstabiliser le Mali.
« Ce pays a affamé notre peuple pendant 60 ans et pillé nos ressources pour construire chez eux.
Si nous voulons nous dresser contre cet état de fait, il est inévitable d’agir avec fermeté. Pour qu’il y ait changement, il y a forcément de la souffrance et il faut que quelqu’un accepte de porter cette souffrance.
Nous préférons mourir pour libérer notre peuple. Je voudrais dire au peuple malien : si nous refusons de mener cette lutte, si nous refusons de dire cette vérité, tant pis pour nous, Dieu même nous en voudra ».
Notons que la visite du président de la transition du Mali, le colonel Assimi Goïta, dans cette localité a été marquée par le lancement du plan national de réponse à l’insécurité alimentaire, un projet mis en place pour le développement et la sécurité alimentaire de la région.
Ce plan vise également à soutenir les populations vulnérables, à améliorer la production agricole et à renforcer les capacités locales de résilience face aux crises alimentaires.
Assimi Goïta a également procédé à la pose de la première pierre de l’Université de Sikasso. Ces deux initiatives illustrent l’engagement du gouvernement malien à répondre aux besoins essentiels des citoyens et à investir dans l’avenir du pays.