Trois militaires stationnés dans le nord du Togo ont été arrêtés suite à une agression violente perpétrée contre Ayouguelé Kudjukabalo, un jeune entrepreneur local.
Cet incident, survenu le 22 mai dernier, a conduit à une intervention rapide et décisive du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Calixte Madjoulba, dans le cadre de sa politique de tolérance zéro contre les comportements abusifs au sein des forces de l’ordre.
L’affaire a débuté lorsque Kudjukabalo, alors qu’il travaillait dans son atelier, a été confronté à trois militaires qui l’accusaient d’avoir pris des photos d’eux pendant leur séance de sport matinale. Refusant de se soumettre à leur exigence de fouiller son téléphone portable, il a été violemment agressé. Les militaires l’ont ensuite emmené de force à la brigade militaire où son téléphone a été fouillé, ne révélant aucune image compromettante des soldats.
Alertée par l’organisation locale Kozah Espoir, qui milite pour les droits des citoyens, le ministère de la Sécurité et de la Protection civile a immédiatement réagi. Le ministre Madjoulba a ordonné une enquête approfondie et a dépêché une délégation sur place pour rencontrer les représentants de Kozah Espoir ainsi que la victime. Lors de cette visite, la délégation a pris en charge les frais médicaux de Kudjukabalo et a présenté des excuses officielles pour le préjudice subi.
Selon des sources proches du ministère, des sanctions exemplaires ont été infligées aux militaires responsables de l’agression. Le ministre Madjoulba a réaffirmé son engagement à éradiquer les comportements arbitraires au sein des forces de l’ordre, déclarant que de tels actes ne seront pas tolérés et seront sévèrement punis.
Cette intervention rapide et ferme du ministère de la Sécurité et de la Protection civile envoie un message clair quant à la détermination des autorités togolaises à garantir le respect des droits des citoyens et à assurer une conduite exemplaire de la part des forces de l’ordre. Le ministre Madjoulba a souligné que la protection des droits humains et la responsabilisation des forces de l’ordre sont des priorités essentielles pour son ministère.
En conclusion, cette affaire met en lumière l’engagement des autorités togolaises à lutter contre les abus de pouvoir et à promouvoir une culture de respect et de justice au sein des institutions de sécurité. La promptitude de la réaction ministérielle et les mesures prises contre les coupables constituent un précédent important pour la protection des citoyens togolais.