Laurent Gbagbo, l’ancien chef de l’État ivoirien, a évoqué le cas Pulchérie Gbalet, l’activiste de la société civile, en détention à la MACA.
L’ex-président ivoirien a saisi l’occasion de la célébration de la fête de Titêh à Mama, son village natal pour appelé à la libération de Pulchérie Edith Gbalet. La présidente de la plateforme Alternative citoyenne ivoirienne (ACI), a été arrêtée et placée sous mandat de dépôt le mardi 23 août 2022.
Elle est accusée « d’entente avec les agents d’une puissance étrangère de nature à nuire à la situation militaire et diplomatique de la Côte d’Ivoire, de manœuvre de nature jeter le discrédit sur les institutions et à occasionner des troubles grave à l’ordre public ». « Moi je dis toujours que la prison n’est pas une solution aux problèmes politiques. J’ai fait 10 ans à la Présidence de la République, je n’ai jamais arrêté quelqu’un qui fait la politique, parce que je ne vois pas la prison comme solution aux problèmes politiques. Je vois que certains recourent facilement à l’emprisonnement. Ce n’est pas ma méthode de travail. Ce n’est pas comme ça que je vois les choses », a réagi le président du Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire.
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Pour lui, la délivrance d’un mandat de dépôt ne doit pas être le seul réflexe des magistrats ivoiriens au simple motif. « Mais je prie les autorités de ne pas avoir comme réflexe premier la délivrance d’un mandat de dépôt. Ça ne rend pas service à la Côte d’Ivoire, à la liberté, à la démocratie et ça nous désole, nous qui nous sommes battus pour la démocratie. La délivrance d’un mandat de dépôt ne doit pas être le seul réflexe de nos magistrats », a conseillé Laurent Gbagbo.