Laurent Gbagbo, président du Parti des peuples africains de Côte d’Ivoire (PPA-CI), a commenté l’arrestation de Niangoran Pierre Assalé, alias Peter 007.
« Moi tu m’insultes, je t’insulte. Tu m’insultes, le lendemain je t’insulte. Tu ne vas pas en prison et tu es là et on se regarde », a-t-il déclaré.
« Il faut qu’on libère les jeunes dames comme Pulchérie Gbalet (activiste des droits citoyens, détenue pour des propos dans l’affaire des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali, ndlr). Il paraît qu’on vient d’arrêter un autre, Peter 007. C’est à la télévision que j’ai entendu ce nom », a déclaré l’ancien chef d’Etat ivoirien qui a dirigé le pays entre octobre 2020 et avril 2011.
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« Quand on arrête quelqu’un comme ça dans un pays, ça fait mauvais effet et ça fait une mauvaise réputation pour ce pays. J’ai été Président 10 ans, quel homme politique ai-je arrêté ? », a interrogé Laurent Gbagbo, oubliant sans doute l’épisode des détentions de Jean-Jacques Béchio, Ally Kéita et autres cadres du Rassemblement des républicains (RDR), qui ont, par la suite, rompu avec Alassane Ouattara.
« Et pourtant, ils m’insultaient, me critiquaient, me raillaient mais c’est quand tu n’as rien à dire que les gens t’insultent comme ça. Moi tu m’insultes, je t’insulte. Tu m’insultes, le lendemain je t’insulte. Tu ne vas pas en prison et tu es là et on se regarde. Quand tu seras fatigué d’insulter, et de te faire insulter, tu vas te taire », a indiqué Laurent Gbagbo.
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« Prendre les gens et les mettre en prison, tu fais d’eux des héros, des chefs. Pourquoi je veux faire de mon adversaire un chef ? Il m’insulte, je l’insulte et c’est fini. Donc il faut libérer tous ceux qui sont en prison pour des raisons politiques », a-t-il insisté. Rappelons que Peter 007 a revendiqué l’appartenance aux escadrons de la mort qui ont sévi sous la gouvernance de Laurent Gbagbo et que celui-ci a toujours nié.
