La Centrafrique continue de diversifier ses partenariats. En effet, après avoir signé un accord militaire avec la Russie et les forces Wagner en 2018, suite au départ des troupes françaises, le président Touadéra a confirmé l’information selon laquelle il souhaitait diversifier ses partenariats.
Concrètement, qu’est-ce que cela signifie ? Que Washington entre dans la danse. En effet, si les forces russes ont assuré la partie militaire et sécuritaire du pays pendant près de 6 ans, la Centrafrique a décidé de faire appel aux États-Unis pour prendre le relais. Le 24 décembre dernier, un nouvel accord a ainsi été conclu avec les Américains. Une manière, pour Bangui, de diversifier ses relations à l’international.
Cette collaboration prendra notamment la forme de formation. Les forces armées américaines aideront les soldats centrafricains à se former directement sur place, mais aussi sur le sol américain. Une information qui n’est toutefois pas surprenante. Il y a quelques jours déjà, des rumeurs circulaient, faisant état de la présence d’employés du groupe américain Bancroft, spécialisé dans la sécurité, sur le sol centrafricain.
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La présidence, elle, affirme souhaiter reconstruire. C’est à ce titre qu’elle se tourne vers bon nombre de partenaires pour l’aider à remettre sur pied, une armée qui correspond aux attentes des dirigeants. Russie, Angola, Maroc, Guinée et donc USA… Voilà quelques-uns des pays qui œuvrent ou ont œuvré pour la sécurité de Bangui.