L’expulsion de l’ambassadeur de France à Bamako et le retrait des militaires de l’opération Barkhane sont les deux exemples les plus parlants du divorce.
Dans sa stratégie, Bamako s’est tourné vers d’autres partenaires, la Russie en l’occurrence avec les coopérants militaires russes qui forment l’armée malienne et surtout le groupe Wagner qui ne serait pas officiellement au mali. Entre-temps, la Turquie cherche sa voie et grappille des espaces en Afrique. Le président Erdogan a même fait plusieurs voyages sur notre continent.
Selon l’agence de presse turque Anadolu, l’ambassadeur de la Turquie au Mali, Murat Mustafa Onart et le ministre malien de la Défense et des Anciens Combattants, le Colonel Sadio Camara ont présidé jeudi, la cérémonie de lancement de l’enseignement de la langue turque à l’Ecole de la Gendarmerie de Bamako.
En se lançant dans une telle entreprise, le gain pour le Mali est ainsi relaté par l’ambassadeur turc : “Ça leur permettra de suivre des formations beaucoup plus efficaces en Turquie et d’aider leur pays à surmonter les problèmes auxquels, il fait face”.
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Sur l’échiquier politique international, la Turquie prend assez d’initiatives. En ce moment même, le président Erdogan a pris en main les négociations Russo-ukrainiennes pour essayer de mettre fin au conflit qui s’intensifie jour après jour.