Dans une déclaration rendue publique hier jeudi 10 février 2022, la CPI a rejeté la demande d’indemnisation de Charles Blé Goudé.
L’ancien ministre de Laurent Gbagbo réclamait jusqu’à 819 300 euros, soit 532 545 000 F CFA. Ce refus se base sur le fondement de l’article 85-3 du statut de Rome de la cour. Mais, une chose que la CPI prévoit est d’accélérer le retour de Charles Blé Goudé en Côte d’Ivoire.
Sur “icc-cpi.int” et “www.observateurcitoyen.net”, il est mentionné Au point 53 du document de la CPI que la situation que vit Charles Blé Goudé est peu enviable et ne peut se prolonger indéfiniment. Entendons par cette assertion le passeport qui n’a pas encore remis à Blé Goudé, l’empêchant de rentrer en Côte d’Ivoire.
La CPI a affirmé que le greffe de la cour est en relation avec les autorités ivoiriennes concernant la délivrance d’un passeport au requérant. Vu qu’un passeport ne lui a pas encore été délivré, la chambre demande au greffier d’intensifier ses efforts et de faire tout son possible pour que M. Charles Blé Goudé ait son document. Il est inadmissible qu’un ex-prisonnier n’ait pas encore reçu l’autorisation de librement rentrer dans son pays après acquittement. Cette autorisation dont il est question, c’est le passeport qui permettra à Blé Goudé de rentrer en héros dans son pays.
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Pour nous, la jurisprudence dont Blé Goudé a fait montre est très éloquente. Rares sont les prisonniers acquittés qui ont été indemnisés, et cela, les avocats de Blé Goudé en avaient bien conscience. Cette demande ressemble plutôt à une technique pour montrer aux yeux du monde entier que le gouvernement ivoirien n’a pas encore octroyé de passeport à monsieur Blé.
Même si la CPI ne repondra pas favorable à sa demande d’indemnisation, elle l’aidera à obtenir ses documents. On espère que tout sera résolu dans un bref délai.