Dans son livre intitulé Ils savent que je sais tout, Robert Bourgi revient sur la situation socio-politique en Côte d’Ivoire de 2002 à la crise post-électorale de 2010-2011, abordant des révélations qui ont suscité des réactions intenses. Cette semaine, Bourgi, connu pour son influence dans les réseaux de la Françafrique, a pris une démarche inédite en adressant une lettre à son ancien ami, l’ex-président Laurent Gbagbo, dans laquelle il exprime des regrets et demande pardon.
Dans cette missive, Bourgi revient sur certaines actions qu’il a pu reprocher à Gbagbo, admettant que certaines critiques étaient injustifiées. Ce geste marque un revirement pour Bourgi, qui a souvent critiqué les dirigeants africains dans ses écrits et prises de parole publiques. Dans cette lettre, il se dit prêt à reconnaître ses erreurs passées, notamment dans ses jugements envers Gbagbo. Bourgi semble ainsi amorcer une démarche de réconciliation personnelle et politique, tentant de faire la paix avec une figure qu’il a souvent décriée, tout en soulignant une volonté de réparation envers ceux qu’il a peut-être mal compris.