An 1 du retrait des pays de l’AES de la CEDEAO : le chef de la diplomatie burkinabè fait de grosses révélations

Le mardi 28 janvier 2025, les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) ont célébré l’an 1 de leur retrait de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

L’événement a été célébré en grande pompe dans l’espace AES avec une grande mobilisation des populations dans les rues.

Ce fut également pour le Burkina Faso, le Mali et le Niger, l’occasion de réaffirmer leur unité et de souligner les défis que devra relever le nouveau bloc sahélien.

Pour le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré, « la création de l’Alliance des Etats du Sahel est une réponse qui est en phase avec les aspirations profondes des populations.

Une réponse qui veut aller vers un espace réel des peuples, vers un espace réel d’intégration économique, de solidarité et de fraternité ».

À en cours le chef de la diplomatie burkinabè, la décision de quitter l’organisation ouest africaine a été prise suite à des manquements observés au sein de l’instance.

« La CEDEAO a pris des mesures contre les Nigériens, elle a pris des mesures contre les Maliens, elle a pris des mesures contre les Burkinabè.

En décidant de confiner économiquement, socialement, financièrement les trois pays, elle a trahi sa mission, celle d’être une CEDEAO des peuples, celle d’offrir aux enfants de l’Afrique de l’Ouest un avenir de paix.

En prenant des mesures de confinement financier contre le Mali, contre le Niger, elle a trahi les idéaux d’intégration économique », a déclaré le ministre burkinabè des Affaires étrangères.

Pour lui, la création de la nouvelle Alliance sahélienne, l’AES, vise à répondre aux aspirations des peuples burkinabè, malien et nigérien.

« S’il n’y avait pas eu le 28 janvier 2024, je suis sûr que Kidal serait toujours loin de Bamako », a lancé le chef de la diplomatie burkinabè.

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