Le 16 septembre 2023, le Burkina Faso, le Mali et le Niger avaient décidé d’un commun accord de mutualiser leurs forces pour mieux répondre aux défis sécuritaires et sociaux dans la zone du Sahel.
L’Alliance des États du Sahel fut alors créée sous la directive de la charte Liptako-Gourma. Désormais, les trois pays partageant quasiment les mêmes peuples et cultures penseront ensemble leur développement.
Dans le même contexte, l’idée d’une confédération et par la suite d’une fédération de ces 3 États a été évoquée par les dirigeants des trois pays.
Aussi, les discussions sont en cours entre les membres de l’Alliance pour la création d’une monnaie commune ou d’un même passeport.
Bref, tout semble aller tout droit vers une fonte des 3 États en une seule nation puissante et plus vaste. Ce qui signifie que ces pays ont désormais une même ligne directrice et se doivent une solidarité sans faille entre eux. Cependant, cela ne semble pas être le cas dans la réalité.
Le Mali et le Niger voient l’Algérie autrement
L’ennemi avoué du Mali se dévoile être l’ami du Niger. Depuis quelques jours, le Mali et l’Algérie sont clairement en froid.
Les 2 pays ont même dû rapatrier leurs ambassadeurs réciproquement. Pourtant, au même moment, le Niger vient de consolider ses relations avec l’Algérie sur la coopération et la sécurité.
En effet, le chef de la diplomatie nigérienne, Bakary Sangari, a été reçu par son homologue algérien, Ahmed Attaf, à Alger le 26 décembre 2023.
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Les deux ministres ont discuté de leurs relations et surtout de la situation sécuritaire dans la région sahélienne. Cette préoccupation est d’ailleurs le sujet qui a envenimé les relations entre le Bamako et Alger. Le Mali accuse notamment l’Algérie de soutenir les rebelles du nord de son pays. De son côté, Alger se défend et assure avoir toujours lutté pour la réconciliation entre les peuples du Mali.
