Algérie : Le pays envoie balader les constructeurs français, Emmanuel Macron en colère

Lors d’une visite à la future usine Fiat à Tafraoui, à Oran, le ministre de l’industrie et de la production pharmaceutique de l’Algérie, a affirmé que le retour des constructeurs français sur le sol algérien n’est pas imminent.

« Ils attendront le jour où on décidera », a-t-il déclaré devant les médias.

Cette position trouve ses racines dans la décision de 2020 du gouvernement algérien de mettre fin au dispositif fiscal d’importation des kits d’assemblage.

Cette mesure a conduit à l’arrêt de l’usine Renault à Oued Tlelat, et à la fermeture d’autres sites d’assemblage tels que Hyundai, Kia et Volkswagen.

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Cependant, malgré ce climat tendu, l’Algérie ne ferme pas totalement la porte. Elle a introduit de nouvelles réglementations pour la construction et l’importation de véhicules, publiées en novembre 2022.

Le groupe Stellantis, quant à lui, est sur le point de concrétiser un projet ambitieux : l’érection d’une usine pour fabriquer des voitures Fiat à Oran, avec un investissement de 200 millions d’euros. Une lueur d’espoir, peut-être, pour une industrie en pleine révolution.

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Mais l’Algérie reste ferme sur ses conditions. Comme l’a rappelé le ministre Aoun, avant toute importation, un investisseur doit commencer la réalisation de son usine, comme l’a fait Fiat.

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