La communauté économique des états de l’ Afrique de l’ ouest (CEDEAO) est au cœur d’ une importante opération diplomatique et militaire, annonçant ses intentions de rétablir l’ ordre constitutionnel du Niger, suite au renversement du président démocratiquement élu Mohamed Bazoum, lors d’ un coup d’ État orchestré par des militaires le 26 juillet à Niamey. Pour cela, les forces d’ intervention sont déjà activées.
Cette situation tendue dans la région a suscité des réactions diverses et une série de décisions controversées. Le comité des chefs d’ État major des armées (CCDC) de la CEDEAO a récemment fait savoir qu’ il avait commencé à activer la force en attente pour le rétablissement de l’ ordre constitutionnel en République du Niger.
Le déploiement de cette force dont les plans ont été préalablement finalisés est prévue pour faire face au renversement du président et restaurer la stabilité constitutionnelle. Les chefs militaires se sont réunis à Accra au Ghana pour finaliser les détails du déploiement. La CEDEAO a fait savoir qu’ environ 25. 000 soldats majoritairement issus du Nigeria composent cette force de rétablissement.
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Cette mobilisation sans précédent reflète la volonté de l’ organisation de restaurer rapidement la légitimité constitutionnelle au Niger. Le renversement du président Mohamed Bazoum par un groupe d’ officiers militaires et la proclamation d’ un comité de salut national ont suscité des réactions variées au niveau international.
Dans un éditorial publié depuis sa captivité, Bazoum a fait appel à la communauté internationale pour aider à rétablir l’ ordre constitutionnel au Niger.
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Cependant, l’ Union africaine (UA) s’ est montrée réticente à soutenir l’ intervention militaire de la CEDEAO et a prôné plutôt pour le dialogue. Le sénat Nigerian a proposé la même chose.