Dans un tweet récent, Alain Lobognon a mis à jour la faiblesse de la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest).
L’ancien ministre ivoirien des Sports a soutenu que l’organisation sous-régionale manque de “sursaut politique”.
La CEDEAO est souvent sous les feux des critiques. L’organisation fondée le 28 mai 1975 à Lagos, au Nigeria, est parfois taxée d’être à la solde des puissances occidentales, notamment la France. Au moment où le Nigérian Bola Tinubu succède à Umaro Sissoco, Alain Lobognon se lance dans une analyse de la communauté réunissant 16 pays de l’Afrique de l’Ouest.
D’entrée de jeu, l’ancien compagnon de Guillaume Kigbafori Soro reconnait que tout n’est pas parfait au sein de l’organisation. Toutefois, il pense que “dépeindre notre communauté économique comme une organisation quelconque à la solde de puissances étrangères, c’est lui faire un mauvais procès”.
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“Ce qu’il manque à la CEDEAO pour faire chorus au sein de l’opinion communautaire, c’est un sursaut politique par lequel la Conférence des chefs d’État et de gouvernement marquera dans le marbre, l’harmonisation des règles d’accession et d’alternance au pouvoir d’État dans chacun des 15 États membres, afin de garantir à tous les citoyens nationaux l’égalité de chances dans le jeu politique”, a mentionné M. Lobognon sur son compte Twitter.
Alain Lobognon appelle plutôt à encourager “sans passion, la réflexion sur la réforme du Protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance afin d’en faire, la Constitution de la CEDEAO”.
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Cependant, il ne manque pas de demander au Nigeria d’ “accepter la mise en œuvre de la politique monétaire unique, avec l’ÉCO”. Alain Lobognon est persuadé que “tant que le Nigeria retardera la réalisation de la zone monétaire ouest-africaine, le destin politique commun sera incertain”.