Plus d’un an après avoir quitté le Niger, le Mali et le Burkina Faso, la compagnie française, Air France, est parvenue à limiter l’impact de ce triple retrait sur son chiffre d’affaires.
Des avions moins nombreux mais mieux remplis, une gestion évolutive des tarifs, avec une politique assumée de faire monter les enchères sur les réservations tardives, et le développement fort de la low cost Transavia : telles sont les recettes qui ont permis au groupe Air France-KLM de limiter la casse, un an après son départ de Bamako, Ouagadougou et Niamey.
Une prouesse réalisée par la compagnie aérienne même si les pertes enregistrées sont considérables.
De nombreux spécialistes envisageaient une faillite totale d’Air France après leur départ du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
Bien malin est celui qui pourrait dire concrètement à quelle date la compagnie aérienne de l’hexagone va effectuer son retour dans les pays concernés.
Il faut rappeler que tout est parti d’une situation politique inconfortable pour la France qui a conduit sa compagnie aérienne à prendre des décisions drastiques.
Les trois pays qui font désormais partie de l’Alliance des États du Sahel (AES) ont ensuite coupé tous les liens avec la France et ses nombreuses sociétés.
Il convient de souligner que depuis leur départ du Mali, du Niger et du Burkina Faso, d’autres compagnies aériennes ont pris la relève.