En Afrique du Sud, l’ancien président Jacob Zuma a été exclu de son parti, le Congrès national africain (ANC), également parti au pouvoir.
En effet, selon la presse internationale, l’ex président sud-africain, Jacob Zuma ne fait plus partie du Congrès national africain.
La commission disciplinaire du Congrès national africain a décidé d’exclure de ces rangs, cet ancien leader dudit parti.
La commission disciplinaire de l’ANC reproche à l’ancien chef de l’Etat sud-africain d’avoir créé un parti concurrent aux élections de mai 2024.
Selon le document ayant fuité, rapporté par la presse locale, Jacob Zuma « a le droit de faire appel devant la commission disciplinaire nationale d’appel dans les vingt et un jours ».
Il faut dire que le 17 juillet 2024, l’ancien président avait fait l’objet d’une procédure disciplinaire au sein du parti.
Déjà en janvier 2024, le Congrès national africain avait procédé à sa suspension, après son alliance avec le parti nouvellement formé, le parti d’opposition, Umkhonto we Sizwe (MK).
Lors des récentes élections en Afrique du Sud, le parti uMkhonto we Sizwe de Zuma, a obtenu près de 15 % des voix au niveau national et est devenu le troisième parti du pays.
Cette situation a largement contribué à ce que l’ANC perde sa majorité parlementaire pour la première fois depuis son arrivée au pouvoir en 1994.
Malgré la création d’un nouveau parti désormais opposant numéro 1 du Congrès national africain, Jacob Zuma insiste sur le fait qu’il reste membre de l’ANC.