
Récemment, un affrontement entre les chasseurs traditionnels, appelés » dozos », maliens et ivoiriens, sur un site minier à Tengréla, a attiré l’attention en raison de ses conséquences sur la sécurité et la stabilité dans la région.
Ce conflit met en lumière des tensions transfrontalières et des rivalités territoriales qui touchent la Côte d’Ivoire et le Mali, notamment en ce qui concerne les ressources naturelles et la gestion des terres. A rapporté APRNEWS, le 7 février.
Les violences qui ont éclaté entre les dozos de deux pays voisins trouvent leur origine dans des disputes concernant la propriété foncière. En particulier, le village malien de Gofien et celui ivoirien de Doubasso sont au cœur de cette rivalité, où la compétition pour le contrôle des terres agricoles et des ressources naturelles est exacerbée par l’exploitation minière illégale. La présence croissante des orpailleurs clandestins ne fait qu’ajouter à la complexité de la situation, alimentant les tensions entre les communautés locales. Ces affrontements violents mettent en péril la stabilité de la région, surtout lorsqu’ ils impliquent des groupes armés, souvent perçus comme les garants de la sécurité dans les zones reculées.
Les affrontements entre les dozos ont soulevé de sérieuses préoccupations sur la capacité des autorités locales à maintenir l’ ordre. La militarisation de ces groupes traditionnels et leur implication dans des conflits violents augmentent les risques d’ escalade.
Afin de prévenir de futurs affrontements, il est nécessaire d’ engager un dialogue inclusif et de trouver des solutions pour résoudre les différends fonciers. La médiation communautaire et le renforcement de la gouvernance locale apparaissent comme des leviers essentiels pour apaiser les tensions. En favorisant la coopération entre les communautés et le respect des droits fonciers, il est possible de bâtir un avenir plus pacifique pour la région.