Le ministre porte- parole Amadou a fait une déclaration politique choc sur le Président ivoirien Alassane Ouattara.
Au cours de sa conférence de presse de ce mercredi 19 janvier, un journaliste présent a fait observer au ministre Amadou Coulibaly que les leaders de l’ opposition estimaient toujours que le président Alassane Ouattara exercerait un « troisième mandat présidentiel illégal ».
Au ministre Amadou Coulibaly de répondre sans faux fuyants. L’ affaire du troisième mandat est pour lui « un thème de politiciens qui ont besoin d’ exister ». Il a poursuivi en ajoutant ne pas reconnaitre cette expression ‘ ‘ sujette à polémique’ ‘ qui est attribuée à cette affaire de ‘ ‘ troisième mandat’ ‘ . « Moi, je ne sais pas ce que c’ est que le troisième mandat.
On ne va pas rentrer dans une guerre de sémantique. Il y a eu une élection. Le président de la République Alassane Ouattara a été élu. Il est en train de faire le premier mandat de la troisième République » a déclaré avec fermeté le Porte- Parole Amadou Coulibaly.
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« J’ ai décidé de répondre favorablement à l’ appel de mes concitoyens me demandant d’ être candidat. Je suis donc candidat à l’ élection présidentielle du 31 octobre », déclarait le président Alassane Ouattara, dans un discours de près de 25 minutes à la télévision publique à la veille du 60e anniversaire de l’ indépendance de la Côte d’ Ivoire. « J’ ai fait part le 5 mars dernier à toute la Nation de ma volonté, bien que la nouvelle constitution m’ y autorise, de ne pas faire acte de candidature et de passer la main à une nouvelle génération.
” Depuis cette décision, j’ avais commencé à organiser mon départ (. . . ) et planifier ma vie après la présidence” , avait expliqué Alassane Ouattara. Mais il souligne que le décès du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly laisse un vide qu’ il va falloir combler. « Le calendrier très serré, à peine à trois mois de la présidentielle” , ” les défis auxquels nous sommes confrontés, le maintien de la paix et la sécurité” , la ” crise sanitaire” (du coronavirus), ” le risque que tous nos acquis (depuis 2011) soient compromis” , ” tout cela m’ amène à reconsidérer ma position », s’ est justifié l’ actuel Chef d’ État, avant d’ annoncer sa candidature. « Cette décision mûrement réfléchie est un devoir que j’ accepte dans l’ intérêt supérieur de la nation.
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Compte tenu de l’ importance que j’ accorde à mes engagements et à la parole donnée, cette décision représente un vrai sacrifice pour moi, que j’ assume pleinement par amour pour mon pays », a- t- il cependant précisé.
