Affaire trafic de cocaïne en Côte d’Ivoire : La décision des Etats-Unis qui surprend !

Du nouveau dans l’affaire de trafic de cocaïne qui a fait scandale en Côte d’Ivoire.

D’après le média Jeune Afrique, des suspects et leur complices « au sein de l’appareil d’État » se seraient décidé à passer aux aveux.

Partant, la DEA Américaine aurait également demandé le transfert de certains suspects aux USA.

La DEA, la puissante agence fédérale antidrogue Américaine a placé dans sa ligne de mire des suspects de l’affaire du gros réseau de trafic de drogue démantelé en Côte d’Ivoire.

Faut-il le rappeler, publié dans un communiqué publié le 7 juin 2022, le procureur de la République, Richard Adou, avait annoncé qu’une enquête internationale impliquant l’Amérique du Sud, l’Afrique et l’Europe avait été ouverte concernant l’affaire de trafic de cocaïne en Côte d’Ivoire.

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Partant, une trentaine d’individus de différentes nationalités, notamment des Ivoiriens, des Français, des Libanais, des Espagnols, des Colombiens, des Portugais et des Marocains, ont été interpellés, mis en examen et placés en détention provisoire. Les avoirs de certains d’entre eux ont également été gelés.

En outre, Jeune Afrique rapporte que plusieurs suspects espagnols impliqués dans l’affaire ont maintenant fini par avouer leur participation. Ils auraient dénoncé quelques de leurs complices hautement placés dans l’élite du pays. Le Président Ivoirien qui suit de très près l’affaire avait demandé aux enquêteurs une ”tolérance zéro” contre tous suspects. « Alassane Ouattara continue de suivre de près cette affaire, dans laquelle il a décrété une tolérance zéro.
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Le dossier, toujours en attente de jugement, pourrait bien être relancé dans les jours à venir. Selon nos informations, les principaux membres connus du réseau, les Espagnols Picabea Cairnes Aitor, Miguel Angel Devesa Mera et José María Muniz Cadabal, alias Virus, sont passés aux aveux début mai et auraient lâché quelques noms, dont ceux d’individus impliqués au sein de l’appareil d’État ivoirien », a fait savoir le magazine panafricain.

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